Ce lundi 7 avril 2025, une grève générale a paralysé la Palestine en réponse à l’intensification des attaques israéliennes sur Gaza. Cette mobilisation vise à dénoncer les frappes israéliennes ciblant les civils, les hôpitaux et les infrastructures essentielles dans la région. Les écoles, universités, commerces et transports publics ont cessé leurs activités en signe de solidarité avec Gaza, alors que l’agression israélienne continue de faire de nombreuses victimes.
En seulement 24 heures, 57 nouveaux martyrs et 137 blessés ont été ajoutés au bilan déjà lourd des frappes israéliennes, portant à plus de 1 390 le nombre de morts depuis la reprise des massacres en mars 2025. Les militants palestiniens et les défenseurs des droits humains appellent la communauté internationale à intervenir pour protéger les civils et mettre fin à l’agression israélienne.
Les factions palestiniennes ont également lancé un appel à cette grève générale pour exercer une pression sur Israël et dénoncer les massacres, les meurtres de civils, et les destructions visant à déstabiliser Gaza. Elles dénoncent l’inaction de la communauté internationale face à ces crimes et exigent des sanctions contre Israël.
Depuis octobre 2023, près de 50 700 Palestiniens ont perdu la vie dans les attaques israéliennes. La Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt contre des responsables israéliens, notamment contre le premier ministre Benyamin Netanyahou, et l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre, tandis qu’Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de justice pour génocide. Malgré ces appels à la justice, la violence continue de détruire Gaza, tandis que le monde semble impuissant à y mettre fin.