La tension monte à l’approche de la grève générale dans la fonction publique du jeudi 17 janvier 2019. A entendre la dernière déclaration du secrétaire général-adjoint de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Mohamed Ali Boughdiri, la journée de grève risque d’être périlleuse.
« Pendant la grève du 23 octobre 2018, nous avons pu maîtriser les bases des travailleurs. Or, ces bases pourront échapper à tout contrôle durant la grève du 17 janvier 2019 compte tenu de la tension et de leur patience qui est à bout. L’UGTT, dans ce contexte, ne sera pas responsable de ce qui pourrait arriver », a-t-il déclaré sur Mosaïque FM ce vendredi 11 janvier 2019.
Le syndicaliste a affirmé que la centrale syndicale reste toujours ouverte au dialogue. Il a souligné que la situation est difficile et que la fonction publique est marginalisée. « Un accord sur les majorations salariales a été signé pour le secteur public, mais pas pour la fonction publique. Le gouvernement est incapable de gérer les affaires internes du pays. Il est sous le joug des institutions financières mondiales », a-t-il lâché.
Rappelons que l’UGTT a lancé un ultimatum au gouvernement : si aucun accord n’est trouvé d’ici le 14 janvier 2019, la grève générale dans la fonction publique du jeudi 17 janvier 2019 sera maintenue.
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