Le 24 octobre 2018, date fixée pour la grève générale dans le secteur public, approche à grands pas. Et ce ne sont pas les déclarations allant dans ce sens qui manquent. Il ne passe plus un jour, pour ne pas dire une heure où on n’entend pas un responsable de l’UGTT confirmer le maintien de cette grève alors même que des contacts continus entre la centrale syndicale et le gouvernement sont établis pour trouver une issue à la crise qui perturbe les relations entre les deux parties.
Et rien qu’à voir le rythme sur lequel se tiennent les commissions administratives régionales relevant de l’UGTT, on comprend que ça sent réellement le roussi. La centrale syndicale est sur le pied de guerre et ses représentations régionales se sont toutes alignées sur la décion de la dernière commission administrative de la centrale syndicale tenue à Hammamet ayant décidé les deux mouvements de grève.
Pour l’heure pas moins de 15 commissions régionales se sont tenues et qui ont toutes adhéré à cette décision…en attendant les résultats de la rencontre de Youssef Chahed, chef du gouvernement et Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT.
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