«Après sept années de disette, après qu’ils aient pillé et détruit les acquis du pays… Cette classe politique opportuniste et vendue ne tient qu’à un fil avant qu’elle ne soit emportée par la tempête. La Tunisie n’est pas stérile… Et on fera la fête prochainement… Patience» a-t-elle ainsi fustigé.
Expert en économie, Moez Joudi n’est pas allé par quatre chemins pour crier au scandale. «En Tunisie, on ne compte plus les jours de grève rémunérés! Deux jours, trois jours, cinq jours, vous en voulez plus? Combien? 10 jours, 15 jours…allez y servez-vous, l’État paie et règle la note».
Pour Joudi, «le gouvernement est appelé à sévir contre ces dérives sinon la passivité équivaut à l’incapacité et la complicité». Il est à noter que l’Union Générale Tunisienne du Travail a décidé de suspendre 12 responsables syndicaliste à cause de cette grève anarchique.