Au vu de l’intensification de la guerre menée en Palestine par l’Occupant, les marchés mondiaux ont été secoués, entraînant une envolée des prix du pétrole. La flambée met à mal les investisseurs averses au risque étant donné que le baril de Brent s’est hissé à des sommets pour culminer à 90 dollars, marquant une accélération de 6%. La référence américaine, le West Intermediate Texas (WTI), n’est pas en reste. Ses 159 litres s’échangent désormais à 87,69 dollars, en hausse de 5,8%.
L’ombre menaçante de l’Iran secoue les marchés
Il s’agit d’une conjoncture exceptionnelle induite par les tensions croissantes au Moyen-Orient, où la perspective d’une extension du conflit en Iran, le cinquième plus grand exportateur de pétrole au monde et partisan du Hamas, plane sur les marchés.
Les investisseurs se tournent vers l’or
Les cours du brut ne sont pas les seuls à afficher une forte volatilité et des renchérissements. En effet, l’or s’est hissé sur le devant de la scène financière à travers une augmentation de 3,34% pour se situer à 1.954 dollars l’once. Le bond s’explique par le caractère refuge du métal jaune. En période d’incertitude, l’or reste une bouée de sauvetage pour les investisseurs.
Fermeture de certaines vannes gazières exploitées par l’Occupant
Même si l’Occupant n’est pas un poids lourd mondial de la production de pétrole, il joue un rôle dans l’industrie du gaz naturel. Avec l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », menée par le Hamas, l’Occupant a fermé le champ gazier de Tamar. Ainsi, ses livraisons à l’Égypte et à la Jordanie ont été suspendues. Il est important de souligner la dépendance de l’Égypte, pays arabe le plus peuplé, au gaz naturel vendu par l’Occupant.
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