Le conflit en Ukraine bat son plein. Vladimir Poutine semble déterminé à arriver à ses fins : défendre les intérêts et la sécurité de la Russie face à l’expansion de l’OTAN et des États-Unis. Incapables de répondre militairement, les États-Unis et leurs alliés ont mobilisé tous les moyens pour isoler la Russie. C’est la total : implication des instances sportives, sanctions économiques, boycott des produits russes… Même Disney a décidé de suspendre ses sorties dans les cinémas russes !
Nul doute que nos amis Ukrainiens sont en train de souffrir à cause d’une guerre dont ils ne voulaient pas. On pense aux milliers de réfugiés qui n’ont plus d’autre choix que de tout laisser tomber pour sauver leur vie. On pense à eux sincèrement.
Et les Palestiniens, les Syriens, les Afghans ?
Seulement, cette guerre en Ukraine a mis l’hypocrisie à nue des États-Unis et de ses alliés. Les States semblent oublier les nombreuses guerres qu’elles ont déclenchées « au nom de la démocratie », notamment en Irak et en Afghanistan. Dans ce dernier pays, ils ont décidé tout lâcher, laissant les Afghans à la merci des Talibans.
Autre question qui a le mérite d’être posée : pour quelle raison n’avons-nous pas exprimé autant de soutien et de solidarité au peuple Palestinien, Syrien, Afghan, irakien… qui croulent depuis des années sous les feux de la guerre ? L’Occident semble faire preuve d’une solidarité sélective qui dépend des pays et de ses intérêts. Il ne s’agit pas de défendre Poutine ou d’être l’avocat du diable. La guerre est une dure épreuve pour les peuples. Lorsqu’elle éclate, tous les peuples qui la subissent doivent être soutenus, sans exception. Mais c’est une solidarité hypocrite et sélective qui règne.
Fakhri Khlissa