Une guerre prochaine entre l’Arabie Saoudite et l’Iran en territoire libanais

Les répercussions de la soudaine démission de Saad El Hariri de la présidence du gouvernement libanais a ouvert la voie à une éventuelle instabilité politique et sécuritaire au Liban. Plusieurs experts politiques prévoient une guerre qui serait déclenchée bientôt par l’Arabie Saoudite contre l’Iran et le Hezbollah sur le territoire libanais. Les médias libanais en parlent de plus en plus, et les citoyens le sentent bien…Les demandes de certains pays du Golfe arabe tels que l’Arabie saoudite, le Kuwait les Émirats arabes unis appelant leurs ressortissants à quitter immédiatement le Liban ont animé la crainte des Libanais qui ont indiqué que la cuisine guerre est presque cuite…Pour sa part, le journal libanais « Al Jomhouria » ( La République), citant des sources bien informées, a souligné que le roi Salmane Ben Abdelaziz et son fils le prince hériter Mohamed Ben Salmane auraient décidé officiellement d’affronter le Hezbollah et l’Iran sous la férule américaine et avec la bénédiction de Donald Trump. Il semble que le consensus libanais selon lequel Saad El Hariri soit à la tête de la présidence du gouvernement et le général Michel Aoun, allié du parti chiite, soit chef d’Etat n’a pas plu à l’Arabie Saoudite qui a trouvé que ce consensus a abouti à l’accroissement du rôle de Hezbollah dans la région et rapproché le Liban du camp russo-iranien. Riyad n’a plus qu’à recourir à la mobilisation militaire pour empêcher la transformation du Liban en une partie intégrante de l’axe syro-iranien. Selon le journal précité, l’Arabie Saoudite n’est plus intéressée par le gouvernement de Saad El Hariri.
Mettre un terme à l’hégémonie du parti chiite dans toute la région est son objectif majeur. L’affrontement iranio-saoudien a commencé au moment de la démission de Saad El Hariri, il prendra probablement une tournure militaire au printemps prochain, souligne le journal libanais. D’un autre côté, le journal américain Washington Post a prévu une éventuelle guerre avec Israël, étant donné que le départ d’El Hariri laisse le champ libre au parti chiite pour menacer l’Etat sioniste. Selon le même journal, citant l’ancien ambassadeur de Tel Aviv aux Etats-unis, Daniel Shapiro, la démission d’El Hariri n’est q’une mise en scène saoudienne pour déclencher une guerre contre le Hezbollah par le truchement d’Israël.

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