Habib Essid aurait-il claqué la porte de Carthage ?

Habib Essid

Des sources indiquent que l’ex-chef du gouvernement Habib Essid aurait quitté jeudi son bureau au palais présidentiel de Carthage et pris la décision de ne plus y revenir.

Essid est semble-t-il mécontent pour le manque de communication entre lui et le président de la république, chose qui lui a compliqué la tâche et réduit sa capacité de réaliser les objectif pour lesquels ils a été désigné au poste de ministre conseiller au cabinet du président chargé des affaires politiques.

Indépendamment des vraies raisons de ce départ, elles pourraient prendre des semaines pour être dévoilée comme elles pourront être étouffées à jamais, Habib Essid semble contraint, pour la deuxième fois depuis l’intronisation de Beji Caïd Essebsi au poste de président de la république, à une sortie par la petite porte, pour ne pas dire une sortie humiliante.

L’homme n’a certes pas les qualités requises qui lui permettront de survivre dans un nid de guêpes, où les machinations et les conflits d’intérêt sont de mise. Cependant, il n’y a que lui qui doit assumer sa responsabilité et subir les conséquences de son choix de refaire surface sur la scène politique nationale, après son éviction de son poste de chef de gouvernement, jugée par plusieurs observateurs comme humiliante.

Dans une manière de gouverner où l’on cherche toujours un bouc émissaire sur qui on essuie les échecs, c’est toujours au maillon faible qu’on fait porter le chapeau. Et Habib Essid semble oublier que pour réussir dans la scène politique actuelle en Tunisie, il faut se munir de l’un de ces deux atouts : ou bien être un combinard chevronné ou bien être soutenu par un lobby puissant, ce qui ne semble pas être le cas pour lui.

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