Le pluralisme syndical s’impose d’après Habib Guiza, secrétaire général de la confédération tunisienne du Travail, qui s’est exprimé ce mardi 1er mai 2018 à l’occasion de la célébration de la Fête du Travail.
Dans ce cadre, il a appelé les trois présidences, de l’ARP, de la République et du gouvernement, à composer avec tous les syndicats sur un pied d’égalité. « La confédération aurait pu augmenter le nombre des acquis de la Tunisie si le gouvernement lui avait accordé son droit naturel de négocier », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse organisée à Tunis.
Les présidences de la République et du gouvernement, d’après Habib Guiza, doivent mettre un terme aux « abus » de Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires Sociales, qui, selon lui, affiche des positions hostiles à la liberté syndicale. « Il [Mohamed Trabelsi] a exclu la confédération et les autres organisations syndicales des négociations et des concertations sociales. Il a même donné des instructions à son département de ne pas composer avec elles », a-t-il dénoncé.
Il a appelé, d’autre part, les militants à couper court avec la culture du syndicat unique, qu’il compare à la culture du parti unique. « Le pluralisme syndical s’impose en Tunisie », a-t-il martelé, s’interrogeant, dans ce même contexte, sur les raisons qui poussent l’UGTT à rejeter ce pluralisme.
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