Dans un post publié sur sa page officielle Facebook, le leader du mouvement islamiste Ennahdha, Habib Khedher a adressé une lettre ouverte au chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomâa, après que ce dernier ait annoncé la décision de fermer les mosquées hors du contrôle de l’Etat.
«Pourquoi Mehdi Jomâa ne déciderait pas d’arrêter les personnes qui menacent de leurs armes sur les plateaux télévisés et qui profèrent des accusations graves qui n’ont rien de fondé» a-t-il dit avant d’appeler le chef du gouvernement à faire profil bas et revoir sa décision car une telle initiative aura un effet boomerang et accroîtra le terrorisme selon ses dires.
Le rapporteur général de la Constitution au sein de l’Assemblée Constituante à l’ANC a indiqué que des imams provisoires devaient remplacer les extrémistes religieux dans les mosquées hors du contrôle au lieu d’annoncer des mesures arbitraires.
Habib Khedher a dévoilé «les failles» de la décision de fermer les mosquées échappant au contrôle de l’Etat, en évoquant les articles 28 et 49 de la Constitution, avant de précisé que les tunisiens ne devraient pas être privés de faire la prière dans la mosquée en raison de l’incapacité du ministère des Affaires Religieuses à récupérer certains mosquées.
H.M