Le journaliste Hafedh Aouanes a été victimes d’agression et d’actes de grave violence de la part d’un groupe d’individus non identifiés qui l’ont fait sortir de force de sa voiture vendredi soir, avant de le violenter et de lui causer de multiples blessures. La victime a été transportée en urgence par son épouse à l’hôpital où il a été secouru et mis sous traitement. Un état de panique s’est emparé de toute la famille Aouanes qui subit un grand désarroi.
Notons que le journaliste sportif a non intentionnellement reproduit la publication d’un article concernant le Club Africain lequel a figuré sur internet sans en vérifier soigneusement le contenu. Il s’est avéré après publication sur le journal « Al Maghreb » que l’article copié comprenait une expression inconvenable qui nuit au CA. Aussitôt l’erreur découverte, l’équipe rédactionnelle du journal a publié des excuses officielles à l’équipe sportive et à tous ses supporters expliquant qu’il ne s’agissait aucunement d’une intention malveillante et que la parution de l’article n’était que la conséquence d’inattention dont a fait preuve Hafedh Aouanes.
Aouanes a été certes négligent, et la colère des supporters du CA et leur indignation demeurent compréhensibles, mais il ne fallait objectivement pas que cette « erreur » prenne des propensions aussi graves ! D’ailleurs, dans le mot rédactionnel d’excuse rédigé par Zied Krichen, rédacteur en Chef du journal, à ce propos, il a révélé que le journal ne peut pas contester le choix du CA d’opter pour une plainte judiciaire. Il a par ailleurs tenu à assurer tout le respect que l’équipe du journal éprouve pour l’équipe sportive tunisienne et combien tient-elle à ne jamais croire à une intention préméditée de nuire au Club Africain.
Aouanes a commis une erreur journalistique, il n’y a pas photo! Et il s’agit d’une erreur déontologique punissable par les institutions habilitées, mais non pas par la violence. Nous espérons que ce litige soit réglé au plus tôt dans une atmosphère pacifique et légale.
La Rédaction