La haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a indiqué samedi que « l’interdiction répétée d’émissions de télévision, préalablement imposée par les autorités judiciaires, constitue une poursuite de la violation des exigences de l’article 31 de la Constitution, qui énonce que la liberté d’opinion, de pensée, d’expression, d’information et de publication est garantie et aucune censure préalable ne peut être exercée.
Dans un communiqué, la HAICA déclare que le juge d’instruction du onzième bureau du tribunal de première instance a eu tort lorsqu’il a décidé vendredi dernier d’interdire la diffusion du reportage concernant la mort du jeune Adem Boulifa dans un hôtel de la capitale dans le cadre de l’émission télévisée « Les quatre vérités » sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi, estimant que ce qui serait diffusé dans le reportage violerait le principe de confidentialité de l’enquête.
H.A.