L’orage gronde actuellement au sein d’Afek Tounes. Après avoir annoncé le gel de son adhésion au sein de son parti, Hajer Becheikh Ahmed, députée à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) au sein du bloc de son parti, n’a pas mâché ses mots en évoquant Yassine Brahim, président d’Afek Tounes. « Comment peut-on se permettre d’affirmer que la guerre contre la corruption est caricaturale ou qu’elle s’agit d’une mascarade ? », s’est-elle interrogée au micro de Hamza Belloumi ce lundi 18 décembre 2017.
La députée a profité de son intervention pour « corriger » le président de son parti : « Mon frère, la guerre contre la corruption demande du souffle et elle ne peut être remportée en l’espace de quelques mois ! C’est l’Etat qui lutte contre la corruption aujourd’hui. Il faut mettre en valeur ses efforts ».
Hajer Becheikh Ahmed n’a pas été tendre non plus en évoquant l’annonce de la démission des quatre membres d’Afek Tounes du gouvernement d’union nationale – Riadh Mouakhar, Faouzi Abderrahmane, Hichem Ben Ahmed et Abdelkoddous Saâdaoui – « Ces dirigeants affirment tenir au Pacte de Carthage mais en dehors du gouvernement. Ces déclarations manquent de cohérence ! Le Pacte de Carthage constitue l’acte de naissance du gouvernement d’union nationale », a-t-elle expliqué. La députée a, d’autre part, affirmé qu’Afek Tounes a emprunté une mauvaise voie. « Aujourd’hui, nous n’avons plus d’autres choix que d’adopter notre position actuelle », a-t-elle encore ajouté.
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