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Dans une interview accordée à la chaine TV Sky News Arabia, le conseiller à la présidence de la République, Walid Hajjem, a déclaré aujourd’hui jeudi 9 septembre que le pays se trouve à quelques encablures de l’annonce par le chef de l’Etat du plan qu’il compte mettre en place dans la prochaine étape.
Evoquant le choix du nouveau chef du gouvernement, il a assuré que ce que certains considèrent une lenteur n’est en fait que l’expression d’une marche à pas sûrs pour choisir la bonne personne et le chemin le plus sûr que le pays empruntera.
« La voie choisie par le chef de l’Etat et sur laquelle il travaille désormais est de nommer un chef de gouvernement dès que possible, de former un gouvernement capable de répondre aux aspirations des Tunisiens, et de réviser le système politique existant en Tunisie », a martelé Hajjem.
Ce dernier a souligné que « la révision du système politique découle des nombreuses lacunes trahies par la Constitution de 2014, en particulier au niveau du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif. »
Le conseiller à la présidence de la République a enfin fait remarquer que le mode de répartition des pouvoirs au sein du système politique et les pouvoirs de chacun d’entre eux seront reconsidérés, précisant que le président de la République n’a pas l’intention de renoncer aux acquis de la liberté et du pluralisme.
H.A.