Intervenant ce mardi 10 juillet 2018 sur les ondes de Shems Fm, le porte-parole du Front Populaire, Hamma Hammami a analysé les dessous de l’attentat terroriste survenu dimanche dernier à Ghardimaou à Jendouba, faisant 6 morts dans le camp de la garde nationale et trois blessés.
Hammami a expliqué le retour des attaques terroristes par les nombreux conflits entre les différentes parties de la classe politique, en pointant du doigt les partis au pouvoir. « D’abord il y a un conflit au sein même de la famille au pouvoir, un deuxième conflit au sein de Nidaa, un troisième entre Nidaa et Ennahdha, qui a influencé les organisations nationales et un quatrième conflit sur le Pacte de Carthage.
Il résulte de tout ce qui précède, un mauvais fonctionnement des institutions de l’Etat dont l’institution sécuritaire, au même moment on a un peuple misérable qui souffre de la pauvreté et du chômage.
Il ne faut pas oublier que cette institution sécuritaire est au cœur même des conflits politiques. Le souci de certaines parties c’est d’avoir une mainmise sur cette institution. D’ailleurs, nombreux sont les sécuritaires qui ont tiré la sonnette d’alarme pour attirer notre attention sur tout cela. Notre parti a maintes fois mis en garde contre la pression politique exercée sur l’institution sécuritaire. A chaque fois où on nomme un ministre ou on en limoge un, il y a des gens qui se réjouissent et d’autres qui le regrettent…Il nous faut une nouvelle doctrine sécuritaire celle d’une institution sécuritaire républicaine. « a-t-il expliqué.
Le dirigeant frontiste, s’est également attardé sur la question économique en fustigeant la politique d’appauvrissement du peuple que le gouvernement a choisi.
« Pénurie de médicaments, pénurie d’eau, flambée des prix…La situation va de mal en pis…Je suis plus ou moins proche des gens. Je me suis déplacé dans beaucoup de régions et je peux vous dire que le pays est sur le point d’exploser…« a-t-il conclu.