L’ancien chef du gouvernement tunisien, Hamadi Jebali, fait face à des poursuites pour avoir violé les conditions de son contrôle judiciaire. Le lundi 21 octobre 2024, il a été interrogé par le juge d’instruction du Pôle judiciaire antiterroriste après avoir quitté son domicile sans autorisation, une obligation imposée dans le cadre de sa liberté surveillée.
Selon des sources judiciaires relayées par Mosaïque FM, Jebali, également ex-dirigeant du mouvement Ennahdha, fait l’objet de poursuites dans le cadre de l’affaire liée à l’Association Namaa. Déjà emprisonné auparavant, il avait été relâché pour des raisons de santé. Néanmoins, cette nouvelle infraction pourrait alourdir son dossier. Le juge a écouté les explications de l’ancien responsable politique concernant cette violation, mais la justice n’a pas encore tranché sur les répercussions possibles.