Fallait-il s’attendre à une déclaration d’un autre genre du porte parole du Front populaire? Certes non. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va changer de registre ou comprendre que les tunisiens ont besoin d’un discours d’un autre genre.
Pour l’heure, il annonce que des contacts sont en cours avec les forces démocratiques en Tunisie et quelques organisations nationales, sans préciser lesquelles, pour imposer la démission du gouvernement de Youssef Chahed étant le gouvernement le plus dangereux que la Tunisie ait connu depuis « la révolution ». Un gouvernement qui , selon lui, a mené le pays à un effondrement économique, financier et social et constitue un danger pour le prochain processus électoral étant donné qu’il a une main mise sur les structures de l’Etat et tente de changer la loi électorale.
Hammami n’omettra pas, comme à son habitude, de rappeler que les indicateurs négatifs de l’action gouvernementale sont clairs ajoutant que le gouvernement tente de se saisir de l’appareil de l’Etat et de revenir au système du parti Etat.