Le Front Populaire a boycotté les pourparlers sur la formation d’un gouvernement d’union nationale. C’est ce qu’a déclaré son porte-parole, Hamma Hammami. Lors d’une conférence de presse tenue le samedi 25 juin 2016 à Gafsa, l’homme politique est revenu sur les raisons qui ont poussé le parti à quitter la table des discussions.
Pour Hamma Hammami, la feuille de route d’un tel gouvernement ne répond pas aux exigences de la Tunisie et ne satisfait pas les besoins urgents du pays. Des mesures économiques, poursuit le porte-parole du Front Populaire, ont été proposées au gouvernement. Elle devraient non seulement permettre à l’État d’économiser jusqu’à 15 milliards de dinars, mais aussi de stimuler l’investissement.
D’autre part, toujours selon Hamma Hammemi, le Front Populaire a proposé une stratégie de lutte contre la corruption. Qu’en est-il de la demande de cession des mouvements sociaux pendant 2 ans ? Le porte-parole du Front Populaire s’est demandé si cette trêve va s’accompagner d’une stabilisation des prix.
Enfin, Hamma Hammemi est revenu sur la lettre envoyée par le ministère des Finances au Fonds Monétaire International : « ces éléments [réduction de moitié des effectifs dans les administrations publiques] entrent-ils dans la stratégie du gouvernement d’union nationale ? ».