Dans une déclaration accordée à Jawhara Fm la déléguée de Hammam Sousse et présidente de la délégation spéciale Monia Jouini a affirmé que le conseil municipal a reçu une série de plaintes de la part d’habitants de la région faisant l’objet de leur refus de l’enterrement de personnes qu’ils qualifient d »intrus » – soit originaires des villes adjacentes et d’autres gouvernorats- dans le cimetière de la région. D’après elle, les habitants de Hammam Sousse ont expliqué cette demande par l’encombrement que connait le cimetière de la région. En effet, ils ont indiqué qu’ils peinent à trouver des places pour leurs morts et vrais autochtones de la région.
Jouini a ajouté que cette question est devenue un sujet controversé ce qui a poussé le conseil municipal à élaborer un projet de loi municipale dans l’objectif de trouver une solution adéquate. D’après elle, le conseil municipal, ne pourrait en aucun cas refuser l’enterrement d’un mort dans le cimetière de Hammam Sousse rien que parce qu’il n’est pas originaire de la région.
Elle a dans ce contexte affirmé que les membres de la délégation spéciale ont proposé de mettre en place une loi stipulant que les morts originaires de la région ayant payé l’ensemble de leurs impôts auprès des services municipaux, soient enterrés dans ledit cimetière contre une somme estimée à 25 dinars. Les morts qui ne se sont pas acquittés de leurs impôts auprès de la municipalité, seront quant à eux enterrés dans le cimetière de la région contre une somme estimée à 250 dinars. Il s’agit d’une proposition de loi qui ne s’oppose pas aux règles légales en vigueur.
Elle a précisé que ce projet de loi a été proposé par le conseil municipal en réponse aux demandes des citoyens originaires de Hammam Sousse. Il sera examiné dans les plus brefs délais.