La condamnation à quatre ans de prison de l’ancien président de la République Moncef Marzouki constitue un dangereux précédent qui « menace les libertés » et une ingérence du pouvoir putschiste dans la justice », estime le parti « Harak Tounes al-Irada ».
Rappelons que Moncef Marzouki a été condamné, mercredi, par contumace, à quatre ans de prison avec exécution immédiate pour « atteinte à la sécurité extérieure de l’Etat ».
Selon un communiqué du bureau de presse du Tribunal de première instance de Tunis, l’affaire d' »atteinte à la sécurité extérieure de l’Etat » qui concerne l’ancien président Moncef Marzouki, a « nui aux intérêts de la Tunisie particulièrement au niveau diplomatique ».
Dans une déclaration publié jeudi, le parti a considéré que l’accusation portée par le ministère de la Justice à l’encontre de son fondateur Moncef Marzouki est fondée « sur sa position à l’égard du coup d’Etat du 25 juillet 2021 ».
Pour le parti, les procédures judiciaires « suspectes » de cette affaire, qui a été « manipulée par les autorités putschistes » ont été menées « en un temps record pour empêcher Marzouki de regagner la Tunisie ».
Il a, dans ce sens, appelé tous les magistrats intègres à « faire front contre les menaces qui guettent l’indépendance de la justice » en Tunisie.
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