Abdelkarim Harouni, président du Conseil Choura d’Ennahdha considère que le secrétaire général d’Attayar, Mohamed Abbou est devenu un obstacle devant l’unité nationale en Tunisie.
Il a déclaré dimanche sur le plateau de l’émission « Sept sur sept » que « Abbou et son parti ont pratiqué la politique du racket vis-à-vis d’Ennahdha lorsqu’ils ont refusé qu’elle conduise le gouvernement ».
« Nous avons alors accédé à leur désir en présentant une personnalité indépendante. Mais ils ont exigé des ministères. N’oublions pas que Abbou a « fabriqué » un dossier impliquant Rafik Abdessalam. Il y a des gens qui veulent exploiter les organes de l’Etat pour inculper notre parti. C’est pourquoi nous avons voulu que les ministères politiques restent indépendants. Seulement, Abbou veut être tout à la fois juge et partie ».
« Comment Abbou peut accepter un gouvernement où figurent des gens sur lesquels pèsent des soupçons de corruption, se demande par ailleurs Harouni. Abbou n’est pas habilité à donner des leçons à Ennahdha. Bref, il constitue un vrai obstacle devant l’avancée de la transition démocratique et l’unité nationale en Tunisie. Il n’a eu de cesse d’accuser tout le monde de corruption », conclut le dirigeant au sein du parti islamiste.
H.A.