Le président du Conseil de la Choura d’Ennahdha, Abdelkarim Harouni est revenu, le soir du 17 décembre 2020, sur le rendement du parti islamiste pendant les dix dernières années.
Invité d’Al Wataniya 1, Harouni a assuré qu’Ennahdha n’a pas pu réellement gouverner compte tenu de plusieurs blocages entravant son action.
Pour le dirigeant nahdhaoui, Ennahdha est désormais plus influent et son rôle est plus déterminant bien qu’il ait perdu en termes de nombre de députés au Parlement.
Par ailleurs, le manque d’expérience d’Ennahdha en 2012 ainsi que les conflits déclenchés avec l’ancien chef de l’Etat défunt, Béji Caïd Essebsi ont été regrettés par Ennahdha, a précisé Harouni.
Et d’ajouter que le choix d’établir un consensus, quoique crucial pour faire réussir le modèle démocratique tunisien, avait pénalisé le parti islamiste, selon ses dires.