Le penseur et journaliste Hassouna Mosbahi a regretté que la révolution de la liberté et la dignité ait été « volée par par les commerçants de la religion et les mercenaires de la politique, ceux-là mêmes qui gouvernent le pays aujourd’hui », d’après ses termes.
Intervenant dimanche 19 janvier dans l’émission « Sahafat Al Ahad (La presse du dimanche), sur Radio Med, il a affirmé que la date du 17 décembre reste celle de la première étincelle de la révolution tunisienne.
« La situation économique et sociale des Tunisiens ne s’est guère améliorée après la révolution; au contraire, elle s’est complètement effondrée. Malheureusement, les élites éclairées se sont dispersées et retirées, cédant l’Etat et ses institutions aux commerçants de la religion et aux mercenaires de la politique. Conséquence: le peuple tunisien n’a plus confiance dans les parties politiques. On comprend dès lors l’effroyable pessimisme qui marque la vie des citoyens », ajoute Mosbahi.
H.A.