Depuis le printemps 2017, les prix du carburant en Tunisie sont fixés en fonction du cours mondial du pétrole. Chaque révision des prix apporte son lot de controverses et de colère populaire, étant donné qu’elle est pratiquée et annoncée à la dernière minute. Il semble que ces révisions constituent un point de discorde entre le Fonds Monétaire International (FMI) et le gouvernement tunisien.
D’après le ministre-conseiller auprès du Chef du gouvernement, Taoufik Rajhi, le gouvernement ne souhaite pas appliquer de révisions de prix actuellement compte tenu de la conjoncture actuelle. Sauf que le FMI, selon le responsable qui s’est exprimé dans le quotidien Le Maghreb dans son édition de ce mardi 6 août 2019, ne l’entend pas de cette oreille, insistant sur la nécessité d’une révision trimestrielle. « Le FMI estime que le baril de pétrole atteindra les 70 dollars en 2019, alors que le gouvernement s’attend à un baril moins cher. La Loi de Finances 2019, pour sa part, a été conçue sur la base d’un baril de pétrole à 75 dollars », a-t-il encore expliqué.
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