Deux annonces majeures ont été faites hier par les pouvoirs publics en Tunisie. D’une part, il y a la hausse des prix du carburant et, d’autre part, la libéralisation des prix du thé et de certains cafés dans les salons de thé/cafés – café-filtre et café crème -. Intervenant dans Ahla Sbeh ce mardi 20 avril 2021, le vice-président de la Chambre Nationale des Propriétaires des Cafés, Sadri Azouz, a rappelé que les prix des boissons chaudes étaient fixés par l’État avant 2012.
Ils ont été libéralisés, mais ce n’était pas le cas pour le thé, le café-filtre et le café crème. « L’augmentation des prix n’a pas été fixée. Elle va varier selon l’emplacement du café et du type de clients. En d’autres termes, plus aucun propriétaire de cafés ne sera sanctionné pour avoir augmenté ses prix », a-t-il expliqué.
D’autre part, le vice-président de la Chambre Nationale des Propriétaires des Cafés est revenu sur les conditions de travail des établissements concernés pendant le Ramadan et le couvre-feu. « Les propriétaires ont du mal à se rendre sur leur lieu de travail après l’Iftar à cause de l’interdiction de la circulation des voitures après 19h. Ainsi, un bon nombre d’entre-eux a choisi de ne pas travailler tout simplement pendant le Ramadan. De plus, ils n’ont pas pu obtenir d’autorisations spéciales pour se déplacer », a-t-il expliqué.
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