Le spectre d’une nouvelle hausse des prix à la pompe plane sur les automobilistes. Après une accalmie estivale, le prix du baril de pétrole a repris de la vigueur, poussé par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Le Brent, référence européenne, a clôturé la semaine dernière à 74,3 dollars le baril. Un chiffre en nette augmentation par rapport au début de la semaine, où il s’échangeait à plus de 79,5 dollars. À Londres, il a même atteint les 80 dollars, un seuil psychologique qui inquiète les observateurs du marché.
Le risque d’une flambée plus importante
Les tensions au Moyen-Orient, notamment entre Israël et l’Iran, constituent le principal facteur de cette hausse des cours du pétrole. L’Iran, l’un des principaux producteurs de pétrole au monde, est au cœur des préoccupations des investisseurs. Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management, estime qu’une escalade du conflit pourrait rapidement faire grimper les cours du pétrole au-delà des 85 dollars le baril, voire atteindre les 100 dollars.
Une telle hausse des prix du pétrole aurait des conséquences directes sur le pouvoir d’achat des ménages. Les coûts de transport augmenteraient, ce qui pourrait entraîner une hausse des prix de nombreux produits et services. De plus, l’inflation, déjà élevée dans de nombreux pays, pourrait être exacerbée.