La condamnation de trois jeunes hommes à 30 ans de prison ferme pour consommation et détention de stupéfiants dans un lieu public n’a pas fini de faire couler de d’encre. Des activistes de la société civile, des hommes politiques, des élus et des milliers d’internautes ont lancé un cri d’alerte aux autorités concernées à leur tête le président de la République Kais Saied les appelant à intervenir en urgence en vue d’alléger cette peine jugée très lourde et inadéquate. D’autres ont saisi l’occasion pour appeler, de nouveau, à la suppression de la « sévère et controversée loi sur les stupéfiants », la fameuse loi 52.
Dans un post publié sur sa page officielle Facebook ce samedi 30 janvier 2021, l’homme d’affaires franco-tunisien et activiste politique, Haythem Frioui, a réagi à cette affaire considérant que la suppression dudit article est loin d’être la solution idéale. Il a affirmé qu’il soutient la légalisation encadrée de la consommation du cannabis rappelant dans ce contexte de l’exemple du Maroc. Haythem Frioui a estimé que la Tunisie a une chance de devenir un producteur de cannabis et de transformer un phénomène de société en un vecteur de croissance.
Lire aussi: Condamnés à 30 ans pour un « joint »: le cri d’alerte de Hichem Ben Ahmed