La question de l’égalité de l’héritage a fait couler beaucoup d’encre en Tunisie. Nous en avions parlé précédemment dans cet article. le journaliste et chroniqueur Haythem Mekki est revenu sur cet sujet controversé sur le plateau d’Attassia.
« Il y a ceux qui disent que ce n’est pas le moment d’aborder la question de l’égalité de l’héritage. Puisqu’il y a des personnes qui le demandent, c’est que c’est justement le moment », a dit Haythem Mekki. Le chroniqueur a souligné que quand il est question de droit fondamentaux, nul besoin de l’avis de qui que ce soit, y compris celui du peuple.
« Si on avait toujours suivi l’avis du peuple, on ne se serait jamais débarrassé de l’esclavage et du racisme. Tous les peuples sont de nature conservatrice », a souligné Haythem Mekki. Cette question, selon le chroniqueur, doit être discutée selon la Constitution. Nous vivons dans une République, donc nous n’appliquons pas la Charia. On ne pratique pas cette dernière.