Dans un post publié sur sa page Facebook, Hafedh Caïd Essebsi, fils du président de la République Béji Caïd Essebsi et dirigeant au sein de Nidaa Tounes, a commenté l’entretien du chef du gouvernement Youssef Chahed, accordé jeudi soir aux médias.
Le locataire de la Kasbah s’est attardé, au cours de son entretien, sur la nature de sa relation avec le président défunt qui était, selon lui, » bonne « au cours des cinq derniers mois, indiquant que le 20 mars 2019 a constitué un tournant puisqu’il a marqué un dégel des relations.
« Nos relations étaient bonnes et des désaccords peuvent avoir lieu. Même Béji Caïd Essebsi avait des désaccords avec Habib Bourguiba. Le 6 avril 2019, Béji Caïd Essebsi a même appelé à la levée du gel de mon adhésion à Nidaa Tounes. C’est donc une page qui venait d’être tournée… Je n’ai pas trahi le défunt président, ceux qui l’ont trahi, ce sont ceux qui ont voulu voler son parti, un parti qu’il a fondé pour réaliser l’équilibre dans le paysage politique. Certains proches du président, n’ont pas voulu que les liens soient rétablis avec lui », a-t-il exprimé. Ces propos, particulièrement n’ont pas laissé HCE de marbre.
« Il y avait une réunion entre le chef du gouvernement et Béji Caïd Essebsi à l’hôpital militaire et c’était en ma présence. C’est moi, qui avait accompagné et informé le chef du gouvernement des recommandations du président défunt…Le chef du gouvernement évite souvent d’évoquer mon nom dans toutes ses interviews.
Il préfère m’appeler » fils du président ». C’est important pour moi d’exprimer ma fierté d’être Hafedh Caïd Essebsi, fils de Feu Béji Caïd Essebsi, leader national et protecteur de la démocratie. BCE qui était engagé à protéger cette démocratie et à sauvegarder ses principes, comme la liberté d’expression en dépit de tout ce qu’il avait encaissé comme diffamation, d’insultes et d’injures pendant trois ans. Chahed n’a pas voulu dire que les détracteurs du président étaient en grande partie, ses propres partisans« , a-t-il lancé.