La Tunisie vient une nouvelle fois de démontrer son engagement en faveur de l’environnement en réduisant de manière significative son utilisation d’hydrochlorofluorocarbures (HCFC). Ces substances, autrefois largement utilisées dans la réfrigération et la climatisation, sont connues pour leur impact néfaste sur la couche d’ozone, notre bouclier protecteur contre les rayons ultraviolets du soleil.
Depuis la ratification du Protocole de Montréal en 1989, la Tunisie s’est engagée dans une démarche résolue pour éliminer progressivement les substances appauvrissant la couche d’ozone. Les efforts déployés ont porté leurs fruits, puisque le pays a réussi à réduire de 55% son utilisation des HCFC. Cette performance remarquable est le résultat d’une stratégie nationale ambitieuse, mise en œuvre en étroite collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
« La Tunisie a été pionnière en matière de protection de la couche d’ozone« , a souligné Youssef Hammami, coordinateur national de l’Unité de contrôle de l’ozone, lors d’une réunion régionale. « Nous avons non seulement éliminé complètement les chlorofluorocarbures (CFC) et le bromure de méthyle, mais nous avons également mis en place un plan d’action pour réduire drastiquement l’utilisation des HCFC« .
Les efforts de la Tunisie ne se limitent pas aux HCFC. Le pays s’est également engagé à réduire les émissions d’hydrofluorocarbures (HFC), de puissants gaz à effet de serre. En ratifiant l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal, la Tunisie a démontré sa volonté de jouer un rôle actif dans la lutte contre le changement climatique.
« La réduction des HCFC et des HFC est une victoire pour notre planète« , a ajouté Hammami. « Ces substances contribuent non seulement à la destruction de la couche d’ozone, mais elles aggravent également le réchauffement climatique« .
Pour rendre la notion d’HCFC plus accessible, il suffit d’imaginer la couche d’ozone comme un parasol qui protège la Terre des rayons ultraviolets du soleil, un peu comme une crème solaire pour notre planète. Les HCFC, ce sont comme de petits trous que l’on ferait dans ce parasol. Plus on en ajoute, plus le parasol se détériore et laisse passer les rayons nocifs.
La réunion régionale organisée à Tunis a été l’occasion pour les pays d’Afrique francophone de partager leurs expériences et de renforcer leur coopération en matière de protection de l’environnement. Les participants ont souligné l’importance de mettre en œuvre des plans nationaux ambitieux pour réduire progressivement la consommation de substances nocives.
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