S’il y a un peuple auquel toute l’humanité devrait rendre hommage, c’est bien le peuple tunisien. Un peuple qui a réussi à attirer le regard du monde entier grâce à son courage, à sa volonté de fer et à son sérieux. Un peuple qui a, au bout d’une dizaine d’années, réalisé des performances hors pair. Se débarrassant d’un régime autoritaire ayant réussi à faire de la Tunisie un Etat mendiant, les Tunisiennes et Tunisiens jouissent ces dernières années d’une vie très confortable et d’excellente qualité.
Durant cette décennie, les politiques ont fait montre de responsabilité et d’esprit consensuel basé sur le respect et la différence. Islamistes, communistes, destouriens, nationalistes… mènent tous un débat responsable, sérieux, constructif et fructueux sous le toit de l’hémicycle de l’Assemblée des représentants du peuple.
En matière de développement économique, la Tunisie est devenue un cas d’école : des indicateurs économiques très prometteurs, une croissance à deux chiffres, des investissements locaux et étrangers ayant réussi à absorber tous les jeunes chômeurs — d’ailleurs le pays risque de souffrir d’une pénurie de cadres et de main-d’œuvre tant les besoins ont été multipliés —, des projets d’infrastructure intensifiés et respectant les normes mondiales, une administration rapide et digitalisée au service du citoyen, etc.
Sur le plan social, les Tunisiens n’ont vraiment pas de quoi se plaindre. Avec un niveau de vie largement supérieur à celui des peuples de la région, un taux de criminalité infime, une sécurité sociale de plus en plus élevée, une éducation conforme aux principes de civilité de l’État, un enseignement supérieur répondant parfaitement aux besoins du marché du travail, un respect inconditionnel des droits humains et des droits de la femme… la Tunisie est, désormais, le pays le plus heureux du monde.
Côté santé, on ne peut que remercier nos responsables qui, malgré la gravité de la situation, ont pu nous épargner la catastrophe. D’ailleurs, l’OMS ne tarit pas d’éloges sur l’expérience tunisienne en matière de lutte contre la Covid-19, une pandémie qui est, jusque-là, passée presque inaperçue au point que les autorités de tutelle ont jugé inutile de s’empresser pour lancer les campagnes de vaccination, étant donné que le nombre de cas enregistrés n’est pas alarmant.
Certaines voix se sont élevées d’ailleurs appelant à venir au chevet des pays voisins pour les aider à surmonter cette crise sanitaire sans pareil.
La Tunisie à l’ère des islamistes, est on ne peut plus heureuse, émancipée et prospère.
Que peut-on espérer de plus pour un peuple qui se sent comme un poisson dans l’eau et qui affectionne les… poissons d’avril?