Alors qu’ils voulaient se réunir à Sousse ce samedi 11 février 2017, les membres du parti Ettahrir ont été empêchés de tenir leur rassemblement par les forces de sécurité. Et pour cause : ils n’ont pas présenté l’autorisation officielle leur donnant le droit de se réunir.
On se demande encore comment un parti qui a toujours renié l’État tunisien et ses institutions puisse encore poursuivre ses activités dans ce même État. « Il n’y a pas d’État qui s’appelle la Tunisie », a lancé le dirigeant du parti Ettahrir en janvier dernier. Imed Haddouk, autre membre du Hizb, a appelé le même mois à la désobéissance sécuritaire et à dénoncer tout sécuritaire ayant dénoncé un membre du parti.
Ettahrir peut s’estimer « chanceux« , en somme, que la loi des partis politiques présente des lacunes. Elle a tout intérêt à être réexaminée pour permettre de dissoudre des partis qui ne détiennent aucune légitimité républicaine.
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