Malgré toutes les mises en garde des autorités, Hizb Ettahrir a organisé samedi dernier son congrès annuel en son siège à l’Ariana.
Le porte-parole du parti, Imed Eddine Haddouk a déclaré clairement que les menaces de l’Etat ou de quiconque ne leur « font ni chaud ni froid… Le plus important c’est que nous avons réussi à organiser notre congrès« .
En suivant les interventions des dirigeants lors de ce congrès, Hizb Ettahrir persévère dans son dogmatisme, son opiniâtreté, et sa manipulation de la vérité historique sans aucun respect des valeurs de l’Etat. Ce qu’on a pu retenir de ce congrès: langage politique médiéval, appel à la haine, falsification de l’histoire, diffamation et dénigrement des personnalités en particulier Habib Bourguiba, éternel ennemi de ces courants islamo-fascistes, cela a eu lieu sans aucune intervention immédiate des autorités.
Tout ce que les autorités ont pu faire c’est l’arrestation d’un certain Wissem Latrach, un leader au sein du parti. Une arrestation qui n’a pas plu à l’Ordre des ingénieurs tunisiens qui a aussitôt publié un communiqué pour dénoncer l’arrestation « de ce collègue« .
De son côté, Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les des droits de l’homme a affirmé qu’une plainte a été déposée à l’encontre de Hizb Ettahrir pour la suspension de ses activités.
Quant au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance; il n’a toujours pas réagi aux pratiques ignobles de ce parti qui fourre les enfants dans son jeu politique. Ce n’est pas la première fois qu’on remarque la présence des enfants portant les drapeaux noirs et répétant les slogans de haine dans les meetings de ce parti. Ces enfants sont des bombes à retardement, endoctrinés dès leur jeune âge sous l’impassibilité de l’Etat.