Cela parait toujours inimaginable qu’elle ne soit plus là ! Sa mémoire est plus vivace que jamais dans nos cœurs et dans nos esprits. Elle nous était chère, très chère et nous comprenons mieux l’influence du prénom sur la personne : Azza !
Elle aurait eu 33 ans aujourd’hui et aurait fêté le 1er anniversaire de son mariage… Le destin, souvent cruel, en a décidé autrement !
Azza Turki était si vivante, si professionnelle, une jeune femme pour laquelle nous avons eu le plus grand respect, mais surtout l’amie d’une génération de journalistes qui avait compris la responsabilité, la déontologie et l’éthique de ce métier. Elle accomplissait son travail avec humilité et sobriété, mais en même temps avec une rigueur qui forçait l’admiration. Son départ rapide nous a profondément attristés. Nous avons perdu également une journaliste d’une grande qualité humaine, une consœur, une amie, une confidente. Malika El Béji, sa belle-mère, il y a à peine deux semaines nous rapportait :
« … Mon fils m’avait présenté une jeune fille très douce, toujours gaie et si calme à la fois ! Quand Dieu a distribué l’humilité, elle a tout pris ! En mettant de l’ordre dans les papiers de mon fils, deux jours après son enterrement, je découvrais qu’Azza avait un doctorat en droit et sciences politiques. Elle ne s’en est jamais vantée, ni mon fils d’ailleurs, lui, qui est la discrétion même, aurait trouvé son âme jumelle. Hélas ! Pour si peu de temps.
Ses éclats de rire vous font penser à une fontaine aux couleurs pastel, mais avec une force intérieure peu commune. Ces derniers jours, on a découvert aussi qu’elle militait contre les “arrogants de basse culture”. Je n’ai pas pu m’empêcher de la comparer à un poussin contre des lions et c’est là qu’elle a épuisé toute son énergie. Elle, si rigolote, si douce, si simple, si cultivée, si éduquée, si belle, si fraîche, si intelligente, si croyante… Ne vous étonnez pas qu’elle soit morte si tôt ! Elle n’était pas de la race des humains ! Une colombe blanche qui a traversé le ciel de notre vie, en laissant derrière elle une trainée de poudre d’étoiles. Une personne comme elle n’était pas destinée à vieillir, les anges ne vieillissent pas !»
Maintenant, Azza est bien tranquille… éternellement tranquille ! Que Dieu lui accorde la sérénité parmi ses élus, dans les jardins enchantés de son paradis !
Azza Truki restera dans les pensées de tous ceux qui ont croisé un jour sa route.
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