Suite à l’agression d’une résidente et d’un agent à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis par deux personnes en état d’ivresse, le personnel de l’établissement est entré en grève ouverte. Le mouvement de protestation a été levé ce samedi 31 mars 2018, selon une déclaration du secrétaire général de la Fédération Générale de la Santé, Othmane Jallouli, à Acharaa Al Magharibi.
La grogne des médecins a éclaté non seulement à cause de l’agression, mais également, selon Kamel Bouzidi, secrétaire général du syndicat du personnel de l’hôpital de Charles Nicolle, à cause du changement suspect du Procès Verbal de la police, établi lors de l’audition des prévenus. Le PV de police mentionnerait un « échange de coups », ce qui a conduit à l’arrestation d’un infirmier et de l’agent de sécurité interne de l’établissement.
Dans ses explications fournies à Acharaa Al Magharibi, Othmane Jallouli a assuré qu’il s’agit d’une violation de la dignité des médecins et une atteinte à la continuité du service public. « Certaines parties, favorables aux agresseurs ivres, sont impliquées et elles veulent satisfaire leur égo », a-t-il souligné.