L’affaire de l’oncle Amor Tebai, ce septuagénaire, atteint de leucémie aiguë, qui aurait été agressé par un infirmier à l’hôpital Habib Thameur, a secoué la toile et suscité plusieurs réactions à tous les niveaux.
Dans une déclaration accordée ce samedi 18 août 2018, à Réalités Online, Mohamed Ben Ammar, chef du service des personnes âgées relevant du commissariat régional des Affaires de la Femme, de la Famille de l’Enfance et des Séniors, a affirmé que les services de son département se sont rendus à l’hôpital précité afin de mieux se renseigner sur cet incident.
Le responsable a indiqué que l’administration de l’hôpital et en particulier le directeur général étaient coopératifs, l’informant qu’une enquête a été ouverte à ce sujet.
Néanmoins, le malade n’aurait pas été violemment agressé comme l’avait déclaré une de ses proches à Réalités Online. C’est ce que le responsable nous a assuré. « On ne peut pas dire qu’il s’agit d’un véritable acte de violence, il y a probablement un acte de maltraitance, l’infirmier aurait mis sa main sur la bouche du malade et il l’a fait asseoir de force sur le lit pour qu’il ne tombe pas étant donné que le malade a saigné après avoir enlevé un appareil que l’infirmier lui a mis. Nous pouvons considérer cela comme un acte de maltraitance, que nous dénonçons évidemment, car il faut être assez délicat avec les personnes âgées. Quant à la présumée gifle, ça reste à prouver surtout que l’enquête est toujours en cours. « a-t-il expliqué.
Ben Ammar a également assuré que le malade reçoit les soins nécessaires à l’hôpital Habib Thameur par un personnel bien formé et jouit d’une prise en charge considérable du corps médical et paramédical, insistant que l’intervention du service des personnes âgées relevant du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance est importante dans ce genre de cas, surtout pour le réconfort du malade.
Il est à noter que notre rédaction a été contactée par la cheffe du service de médecine interne audit hôpital.
La doctoresse, notons-le nous a signalé qu’elle enverrait un droit de réponse, que nous attendons toujours pour publication.