Huile d’olive: Pour quelles raisons la Tunisie figure-t-elle parmi les plus grands producteurs au monde ?

La Tunisie vient de confirmer sa place de poids lourd mondial dans la production d’huile d’olive. Selon le classement publié en juillet dernier par Best Diplomats, un organisme onusien, notre pays se classe au quatrième rang mondial des plus grands producteurs d’huile d’olive, avec une production de 200 mille tonnes pour la saison 2023/2024.

Ce résultat place la Tunisie devant des pays tels que la Grèce (195 mille tonnes), le Portugal (150 mille tonnes) et le Maroc (106 mille tonnes), tout en se positionnant derrière l’Espagne (766 mille tonnes), l’Italie (289 mille tonnes) et la Turquie (210 mille tonnes). Mieux encore, l’Égypte (95 mille tonnes) et l’Algérie (90 mille tonnes) se situent respectivement à la huitième et neuvième place de ce classement.

Cette performance est le fruit d’un savoir-faire ancestral. La culture de l’olivier est profondément ancrée dans l’histoire et la culture tunisiennes. Le climat méditerranéen, caractérisé par des étés chauds et secs et des hivers doux, offre des conditions idéales pour la production d’une huile d’olive de qualité exceptionnelle.

Les régions du Sahel et de Sfax, en particulier, abritent de vastes oliveraies où l’on cultive des variétés d’oliviers réputées pour la finesse de leur huile, telles que la Chemlali et la Chetoui. Ces huiles, reconnues pour leur goût fruité et leurs arômes subtils, sont exportées vers les quatre coins du monde, séduisant les palais les plus exigeants.

Le secteur oléicole tunisien ne se contente pas de reposer sur ses lauriers. Des investissements conséquents ont été réalisés ces dernières années pour moderniser les infrastructures et les équipements de production. Ce dynamisme a permis d’améliorer la qualité de l’huile d’olive tunisienne et d’augmenter sa production de manière significative.

Par ailleurs, le gouvernement soutient activement ce secteur stratégique en mettant en place des programmes visant à promouvoir la culture de l’olivier, à encourager la recherche et le développement, et à faciliter l’accès aux marchés internationaux.

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