L’organisation I Watch a exprimé sa crainte de voir se poursuivre la fermeture des locaux de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), et ses travaux perturbés depuis le 20 août 2021.
Ce mercredi 25 août, l’organisation non gouvernementale baptisée également Ana Yakidh souligne les graves conséquences que cette situation peut engendrer, notamment pour les lanceurs d’alerte et pour les demandes de leur protection contre tout risque de représailles ou de discrimination qui pourraient leur être infligées sous forme de harcèlement ou de sanctions apparemment disciplinaires, mais qui sont au fond des représailles, y compris le licenciement, le refus de promotion, le refus de toute demande de mutation….
L’organisation a mis en garde contre la lenteur de l’autorité à statuer sur les demandes de protection et le non-respect des délais fixés par la loi, ce qui expose de nombreux lanceurs d’alerte au harcèlement ou à des pressions pouvant, dans certains cas, constituer des agressions physiques ou morales ou des menaces contre le lanceur d’alerte, ou ses proches et parents.
Rappelons que le secrétaire général de l’INLUCC, Anouar Ben Hassen a indiqué que les sièges de l’Instance que ce soit au Belvédère ou au Lac ont été investis vendredi dernier, et que les employés en avaient été évacués sans invoquer de décision écrite, et en l’informant seulement oralement de la décision.
H.A.