Dans un post publié sur sa page Facebook, Sami Tahri, secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail, a affirmé que l’un des anciens ministres dont le nom a été pressenti pour occuper un poste ministériel dans le prochain gouvernement, fait l’objet de soupçons de corruption. D’après le leader de la centrale syndicale, cet ancien ministre est impliqué, ainsi que sa femme, dans une affaire d’escroquerie. En effet, il avait tenu à recruter 9 femmes de ménage au sein du ministère qu’il dirigeait de façon illégale. Il a précisé que l’ancien ministre a évité d’avoir recours au système de sous-traitance lors de l’opération du recrutement des femmes de ménage tout en les recrutant de façon directe. Il avait tenu à verser les salaires des femmes de ménage dans une agence bancaire, où sa femme effectuait les transactions financières par procuration, en accordant un salaire de 120 dinars pour chacune des femmes de ménage et en gardant pour elle, chaque mois, la somme restante.