Décembre 1983, le gouvernement tunisien, contraint par les consignes du FMI, annonce l’augmentation des prix du pain et des produits céréaliers.
S’opposant à cette décision, des centaines de milliers ont occupé les rues dans les différents gouvernorats pour réclamer l’annulation de cette décision.
A Tunis et dans sa banlieue les émeutes se déclenchent et se poursuivent pendant trois jours malgré la proclamation de l’état d’urgence et le couvre-feu décrétés dès le 1er janvier.
Le 6 janvier, le président Habib Bourguiba convoque la télévision et indique : « Toutes les augmentations sont annulées. Que Dieu bénisse le peuple tunisien ».
Selon un bilan officiel, ces évènements ont fait 70 morts et des centaines de blessés, mais en réalités, environ 150 morts ont été recensés.