C’était une journée nuageuse, ordinaire, mais qui a rapidement viré au drame : le 18 mars 2015, deux terroristes , armés de fusils d’assaut, se sont attaqués au Musée du Bardo. Une attaque meurtrière qui a coûté la vie à 21 touristes et à Aymen Morjène, membre de l’une des unités de la brigade de lutte anti-terroriste. Il y a eu des dizaines de blessés. L’attaque a aussi coûté la vie à Akid, un brave chien de la brigade de lutte anti-terroriste.
L’attentat du musée du Bardo constitue l’une des attaques terroristes majeures perpétrées sur le sol tunisien. Trois ans plus tard, la douleur de la Tunisie et des familles est toujours aussi vive, mais apaisée, ne serait-ce qu’en partie, par l’espoir de vivre. Ce dimanche 18 mars 2018, la Tunisie commémore le troisième anniversaire de cet attentat. À cette occasion, un hommage sera rendu aux victimes par l’ambassade de France et plusieurs autres personnalités, et une gerbe de fleurs sera déposée au pied de le stèle commémorative.
Force est de constater l’attachement de nos amis français à cette commémoration qui semble plus profond que le nôtre, alors que le drame a eu lieu sur notre propre sol. Nous avons, en Tunisie, plus ou moins tendance à oublier cet événement tragique qui fait pourtant partie de la mémoire nationale. Une manière, peut être, d’apaiser les douleurs et de s’accrocher à la vie.
Paix aux âmes des victimes.
Des images contre l’oubli