Présidant samedi 15 janvier le conseil des ministres, le président de la République Kaïs Saïed a pointé du doigt certains juges qui « pleurnichent sur la Constitution. Il est paradoxal dans les pays arabes que chaque fois que la Constitution est absente, les libertés augmentent », a-t-il estimé.
« Ils déplorent que nous n’ayons pas de Cour constitutionnelle, mais pourquoi ne l’ont-ils pas créée depuis 2015 », s’est demandé le chef de l’Etat.
Saied a assuré que les sociétés « ahlies » constituent une bonne opportunité en Tunisie, soulignant que « lorsque l’idée vient de France ou de l’étranger, ils mettent en place des forums et des tables rondes à ce sujet. Mais lorsqu’il s’agit d’une idée tunisienne, ils la rejettent systématiquement »
« Nous allons travailler pour obtenir le travail, la liberté et la dignité nationale. Cette fois, le Tunisien est devenu indomptable pour eux, parce qu’il a commencé à penser et à savoir s’exprimer et choisir », conclut le chef de l’Etat.
H.A.