Dans un post publié dimanche 9 juillet sur sa page facebook, l’avocat, Imed Ben Halima a réagi à la décision de l’Ordre régional des avocats de Tunis qui l’aurait interdit d’exercer son métier en attendant sa comparution devant le conseil de discipline de l’Ordre des avocats et sur le classement des frères musulmans sur la liste des organisations terroristes par le G20. Ben Halima a accusé Ennahdha d’avoir été à l’origine de cette décision et ce à l’issue d’une réunion qui a eu lieu le 5 juillet courant entre le président du parti, Rached Ghannouchi et le président de l’ordre régional des avocats de Tunis, par le truchement de Noureddine Bhiri. L’avocat a crié à une campagne de dénigrement orchestrée à son encontre, conduite par les pages d’Ennahdha sur facebook. » Je comprends l’état d’effondrement dans lequel se trouvent les leaders du mouvement ( après le classement du Sommet G20). Actuellement, je suis préoccupé par l’avenir de la coalition au pouvoir. Comment un mouvement terroriste pourrait être une composante d’un Etat civil. Quel avenir, cette organisation aurait-elle dans le paysage politique? et le gouvernement alors! va-t-il porter plainte pour la dissoudre étant donné qu’elle va à l’encontre de la loi relative à l’organisation des partis politiques? Ces frères musulmans qui ont déclaré Ansar Al Charia comme étant » une organisation terroriste » c’est à eux maintenant d’être inscrits sur la liste des terroristes. Youssef Chahed et « maître » Béji Caïd Essebsi vont certainement répondre à toutes ces interrogations dans les jours qui suivent. »a-t-il écrit. D’un autre côté, Lotfi Arbi, président de l’ordre régional des avocats de Tunis a exprimé au journal Assabah, son étonnement des dires de l’avocat. Il a affirmé qu’il n’a pas été informé de la nouvelle de son interdiction d’exercer son métier et que cette nouvelle ne mérite pas selon lui, qu’on lui accorde autant d’importance« .