Imed Daïmi: « j’ai porté plainte contre Chahed et le ministre du Transport »

Invité au matin de ce jeudi 26 juillet 2018, sur les ondes de Shems FM, le député de « Harak Tounes », Imed Daimi, a indiqué qu’il n’était pas contre la présentation de Moncef Marzouki aux Présidentielles de 2019, précisant que dernièrement les baromètres ont démontré que les Tunisiens réclament Moncef Marzouki.
Dans ce contexte, Imed Daimi a précisé que dans cette situation de crise, les Tunisiens cherchent la valeur refuge qui, selon lui, se retrouve en la personne de Moncef Marzouki.
A ses yeux et aux yeux de son parti, Moncef Marzouki représente une valeur sûre. Toutefois, il a tenu à préciser que ni Moncef Marzouki ni Harak Tounes n’ont pour le moment exprimé le désir de se présenter aux élections présidentielles de 2019.
D’un autre côté, Imed Daimi est revenu sur les dossiers de corruption qu’il a découvert dans le secteur du transport en Tunisie.
Sur ce sujet, Imed Daimi a indiqué qu’il a découvert deux grands dossiers de corruption impliquant la société de transport entre les villes. Celle-ci avait acheté des bus d’occasion en piteux état de l’étranger au prix de 104 mille euros alors que ceux-ci ne valent  pas plus de 20 mille euros a-t-il indiqué.
Cette transaction a eu lieu via une société suspecte qui a été fondée en France par l’un des amis de la société en question.
Imed Daimi, a, également, annoncé qu’il a déposé une plainte contre le ministre du Transport ainsi que contre le Chef du gouvernement, Youssef Chahed car il l’avait informé de cette transaction mais il n’a rien fait, selon ses dires.
Par ailleurs, le député de « Harak Tounes », a indiqué que les députés de son parti n’accorderont pas leur confiance au nouveau ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati.
« Le ministre n’est pas notre ministre, le gouvernement n’est pas notre gouvernement et nous n’allons pas accorder notre confiance » a-t-il déclaré, ajoutant que selon lui, Youssef Chahed veut mettre les députés devant le fait accompli.
Concernant la crise actuelle du pays, Imed Daimi a imputé la responsabilité à la coalition au pouvoir à savoir, Nidaa Tounes et Ennahdha.

Related posts

Exportations françaises vers l’Algérie : quelle sera l’addition de cette crise ?

La Tunisie prépare ses candidatures à l’UNESCO

Tunis accueillera la 8e édition de la conférence FITA 2025 sur les investissements en Afrique