Dans le cadre du projet de loi criminalisant le trafic d’êtres humains, Imed Daimi, vice-président au sein du parti Mouvement Tunisie Volonté, a évoqué l’interdiction de la prostitution légale. Il a appelé, par la même occasion, à réviser la loi en vigueur depuis 1948 autorisant la prostitution.
« L’Etat n’a pas le droit de soutenir et de participer au trafic des êtres humains », a déclaré Imed Daimi. À titre de rappel, il existe des maisons closes tolérées par la loi Tunisienne. Les femmes qui y travaillent sont titulaires d’une carte professionnelle. Elles sont considérées comme des travailleuses à part entière : elles paient des impôts municipaux et elles font l’objet de contrôle régulier de leurs revenus.