A compter de ce lundi 12 mars 2018, les jeunes médecins entament une grève de 10 jours sur tout le territoire national. C’est un mouvement injustifié, selon le ministre de la Santé, Imed Hammami, qui s’est exprimé ce lundi sur Mosaïque FM.
Pas seulement : il considère que la mobilisation des jeunes médecins menace l’année universitaire. « J’appelle les étudiants à rattraper les cours manquants durant les vacances universitaires », a-t-il suggéré.
La crise entre les jeunes médecins, représentés par l’Organisation Tunisienne des jeunes médecins (OTJM), et l’autorité de tutelle a atteint son paroxysme depuis le début du mois. L’OTJM dénonce, entre-autres, le retard accumulé concernant le statut des résidents et des internes qui, rappelons-le, est réclamé depuis l’incident de l’hôpital Farhat Hached de Sousse du 6 février 2017.
Pas seulement : dans son dernier communiqué du 10 mars, l’Organisation a revendiqué l’égalité des salaires avec les médecins étranger. Celle-ci a été entendue par l’autorité de tutelle selon le même communiqué. L’autre point de discorde est relatif à l’exemption du service civil dans le cadre de l’égalité citoyenne.
De son côté, Imed Hammami a assuré, dans une précédente déclaration aux médias, que le texte a été finalisé et publié dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), et ce depuis le 9 mars courant.
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