Imed Trabelsi « peut mieux faire », selon certains politiques

L’audition d’Imed Trabelsi par l’Instance Vérité Dignité (IVD) du vendredi 19 mai a fait couler beaucoup d’encre. Samia Abou, députée du Courant Démocratique, parle de « révélations dangereuses ». Elle considère qu’Imed Trabelsi n’a pas dévoilé toute la vérité. Néanmoins, ses affirmations dangereuses soulignent l’urgence du démantèlement de la corruption en Tunisie. « La loi sur la réconciliation économique protège la corruption », dit-elle encore.
Présente lors de l’audition, l’avocate Radhia Nasraoui a, pour sa part, partagé l’avis de Samia Abou en affirmant que le neveu de Leila Trabelsi n’avait pas tout clarifié. « Il [Imed Trabelsi] réclame le pardon du peuple. C’est considéré comme un début de réconciliation », souligne-t-elle.
Autre réaction : celle de Hamma Hammami. Le porte-parole du Front Populaire a critiqué ceux qui voulaient faire régner le silence sur les révélations d’Imed Trabelsi. « Leur objectif est de faire durer le système de corruption et de protéger les personnes impliquées », assure-t-il.
« Mieux que rien », déclare, de son côté, Mohamed Ben Salem, dirigeant au sein d’Ennahdha, en commentant la demande de pardon d’Imed Trabelsi. « La plupart des personnes impliquées dans les dépassements commis avant 2011 continuent à défier la justice transitionnelle et la loi », explique-t-il.

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