L’impact de la COVID-19 est énorme, que ce soit dans le monde ou en Tunisie. Au-delà des conséquences économiques et sociales, il existe, aussi, un impact environnemental non négligeable. Cette question a justement été abordée lors d’une conférence de presse organisée mardi 9 mars 2021 à Tunis par le ministère des Affaires Locales et de l’Environnement, en partenariat avec la GIZ (programme de coopération tuniso-allemande) et l’Agence Nationale de la Maîtrise de l’Énergie (ANME). Elle a été consacrée à une étude qui a été élaborée à cet effet.
L’impact socio-économique est énorme. C’est ce qu’a rappelé Docteur Adel Ben Youssef, Professeur Université Côte d’Azur et UFTAM lors de la conférence. « La récession a été de 8,8% selon l’Institut National des Statsitiques (INS). La dette publique a atteint 86,6% du PIB », a-t-il déclaré.
Sur le plan de l’éducation, 61%. des ménages tunisiens affirment que leurs enfants n’avaient pas participé à une activité d’éducation pendant plusieurs mois. Ceci risque d’impacter leur productivité future.
Le seul point positif, selon Adel Ben Youssef, est relatif aux transferts de la diaspora tunisienne en devises. Contrairement à une tendance mondiale baissière depuis le début de la crise sanitaire, les Tunisiens Résidents à l’Étranger (TRE) ont augmenté le volume de l’argent envoyé. Le montant a, en effet, atteint 5,2 milliards de dinars en 2020 (lire notre article sur le sujet ici).