Jeudi 4 mars 2021, à Ain Draham, a été inaugurée la première salle de gestion des risques de catastrophes en Tunisie,située au local de la brigade de la protection civile de Ain Drahem.
Une opération de simulation « Opération Blanche » s’est tenue dans la commune de Ain Drahem. L’événement était l’occasion de définir et de former les organes locaux de gestion des catastrophes et d’organiser d’une opération blanche pour gérer le désastre des feux de forêt à Ain Draham en présence de Ali Marmouri, le gouverneur de Jendouba, de Nadia Mezni, la Mairesse de Ain Draham et les différents membres de la commission régionale de lutte contre les catastrophes naturelles et les calamités de Jendouba, Mohamed Ben Said, un représentant du Ministère des affaires locales et d’environnement et Colonel-Major Abdelaziz Hermasside l’office nationale de protection civile.
Cette action s’inscrit dans le cadre du projet « Appui aux capacités locales des communes d’Ain Draham et Tataouine dans le domaine de réduction des risques de catastrophe » élaboré par le ministère des Affaires Locales et de l’Environnement, en coopération avec le Bureau des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Tunisie, le Commissaire européen (DGECHO), l’Office National de la Protection Civile, les communes d’Ain Draham et Tataouine, et l’Institut National de la Météorologie.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’engagement de la Tunisie dans tous les accords régionaux et mondiaux liés à la réduction des risques de catastrophe, à leur prévention ou à leur adaptation, notamment ceux de Sendai (2015-2030). Il est à noter que la Tunisie est victime de catastrophes naturelles dont les impacts socio-économiques se font sentir surtout sur les populations les plus défavorisées. 70% des victimes proviennent des inondations et le nombre d’incendies adépasséles 2550 entre 2011 et 2018, détruisant environ 3,5% de la superficie forestière tunisienne. D’où la nécessité de mettre en place un système de gestion proactive du risque de catastrophes basé sur un système d’alerte précoce. Celui-ci a été testé, au même titre que les différents équipements installés dans la commune de Ain Drahem lors de l’opération blanche tenue le jeudi 4 mars.
(d’après communiqué)