Incendies en Californie : «Cela finira par se refroidir», balaye Trump au sujet du réchauffement climatique

Le président américain, en déplacement sur la côte ouest américaine en proie aux incendies, a balayé lundi les inquiétudes sur le réchauffement climatique.
Le dirigeant américain accusé d’être un « pyromane du climat » par son adversaire démocrate Joe Biden, confirme une nouvelle fois sa position climato-sceptique. En pleine campagne électorale, Donald Trump est arrivé ce lundi matin en Californie, afin de s’informer sur la situation de la côte ouest ravagée par des incendies meurtriers.
Alors que les dizaines de brasiers ont fait au moins 35 morts depuis le début de l’été, dont 27 rien que cette semaine dans les Etats de Washington, Oregon et de Californie, le président a tenu à balayer les inquiétudes sur le réchauffement climatique.
« Cela finira par se refroidir », a commenté le président, depuis Sacramento. Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont pourtant associés par les scientifiques à divers phénomènes, anticipés en raison du réchauffement de la planète. L’augmentation de la température, la multiplication des canicules et la baisse des précipitations par endroits est ainsi une combinaison idéale pour le développement des feux.
*Au moins 35 morts
« Je ne pense pas que la science sache réellement », a ajouté le candidat républicain, qui tient régulièrement des propos climato-sceptiques. « Les preuves observées parlent d’elles-mêmes : le changement climatique est réel et il aggrave » les incendies, a aussi insisté Gavin Newsom, gouverneur de Californie. A son arrivée, le locataire de la Maison Blanche a de nouveau pointé vers la « gestion des forêts » dans les Etats touchés par les incendies, gouvernés par des démocrates, plutôt que le changement climatique.
Le candidat démocrate Joe Biden s’est, au même moment déchaîné contre son rival, qui nie selon lui la réalité du changement climatique, en partie responsable des incendies qui ravagent l’Ouest américain. « Si on donne à un pyromane du climat quatre années de plus à la Maison Blanche, comment pourrait-on s’étonner que l’Amérique s’embrase encore davantage ? », a déclaré l’ancien vice-président, qui défiera le milliardaire républicain à la présidentielle du 3 novembre, depuis l’Etat du Delaware où il habite.
« Nous avons le choix, nous pouvons nous engager à avancer ensemble car nous savons que le changement climatique est un défi existentiel qui va déterminer l’avenir de notre pays », ou « nous pouvons choisir la voie de Donald Trump : ignorer les faits, nier la réalité, ce qui revient à se rendre complètement », a-t-il ajouté. Le président américain ne doit rester que quelques heures dans la capitale de Californie, avant de repartir pour une étape en Arizona, un des Etats-clés qui pourrait faire basculer le scrutin du 3 novembre.

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